Il y a des choses que j’aurais aimé savoir après 40 ans…
ll y a quelques années ans, à 42 ans… alors que j’étais réglée comme du papier à musique, j’ai eu un retard de cycle.
À cela, se sont ajoutés divers symptômes comme le ventre un peu plus rond, une sensation d’avoir gonflé de partout, la poitrine un peu douloureuse.
Étais-je resplendissante comme une future maman ?
Absolument pas…
Partagée entre la panique, mais une certaine joie d’avoir un deuxième enfant, je mesurais toutes les implications d’une deuxième grossesse à mon âge.
Quelques jours plus tard, tout est rentré dans l’ordre.
Non, je n’étais pas enceinte, et paradoxalement, j’oscillais entre un grand soulagement, et peut-être une petite déception à l’idée que je ne serais probablement plus jamais enceinte.
Non, je n’étais pas enceinte, mais j’avais commencé à goûter aux joies des dérèglements hormonaux après 40 ans, les prémices de la préménopause (hop, ça y est , c’est dit).
J’ai découvert ce terme à ce moment-là, et bizarrement, alors que souvent les femmes échangent sur leur grossesse, une période joyeuse, ou la ménopause, une période plus compliquée, là rien, nada, silence radio.
Personne ne m’en avait parlé.
La préménopause est la période avant la ménopause et peut durer jusqu’à 10 ans, et les premiers symptômes de préménopause peuvent arriver dès 38 ans (oui, oui, ça calme…).
Si on en croit le schéma ci-dessous, j’étais encore dans le vert, c’est rassurant…
Quelles sont les modifications hormonales majeures ?
Le cycle menstruel est régi par deux hormones principales : la progestérone et les œstrogènes. Ces hormones régulent notre cycle mais également les manifestations physiques et psychologiques autour de ce cycle.
En préménopause, après 40 ans, le cycle va devenir de plus en plus irrégulier. Au début, les cycles vont se raccourcir, puis s’allonger pour disparaitre complètement à la ménopause. Cela est dû principalement à l’ovulation qui va être de moins en moins bonne qualité, voire inexistante sur certains cycles.
Progestérone et oestrogènes vont progressivement diminuer en préménopause et se déséquilibrer : la présence d’œstrogènes sera trop importante par rapport à la présence de progestérone.
Le déséquilibre et la variation des taux de ces deux hormones va impacter directement notre corps et notre mental.
Evolution du taux d’oestrogène en fonction de l’âge © designua – 123RF
Équilibre hormonal féminin : quand vos hormones jouent aux montagnes russes
On aimerait toutes que nos hormones soient des danseuses de ballet : coordonnées, élégantes, prévisibles. Sauf qu’en réalité, elles ressemblent plus souvent à un groupe de rock en tournée, avec des solos imprévus, des crashs d’énergie et parfois une guitare qui s’emballe sans prévenir.
La bonne nouvelle : ce n’est pas une fatalité. Comprendre et soutenir son équilibre hormonal féminin, c’est possible, et cela commence par… arrêter de se battre contre son corps.
Pourquoi l’équilibre hormonal féminin est-il si fragile ?
Vos hormones sont des messagères. Elles régulent presque tout : énergie, humeur, poids, sommeil, libido, digestion.
Mais elles sont aussi sensibles à tout ce qui vous entoure : stress, alimentation, sommeil, toxines, âge, saisons.
👉 Autrement dit : si vous dormez mal, que vous vivez sous pression, que vous carburez au café et que vous ignorez vos signaux corporels, vos hormones ne vont pas vous dire merci.
Les déséquilibres fréquents chez les femmes
- Syndrome prémenstruel (SPM) : quand votre corps se transforme en colocation de trois doshas en crise.
- SOPK : une symphonie hormonale où l’ovulation joue à cache-cache.
- Endométriose : quand Pitta monte le son de l’inflammation.
- Périménopause & ménopause : Vata aux manettes, et bonjour les montagnes russes de l’énergie.
Les signaux que vos hormones cherchent à vous envoyer
Votre corps n’envoie pas des “bugs”, il vous envoie des notifications biologiques.
Ce sont divers symptômes, tous liés à une modification du cycle et à un équilibre hormonal fluctuant.
Cela peut être :
- De la prise de poids localisée au ventre et aux hanches…parce que c’est mieux ici, non ? Sérieusement, j’aurais préféré dans les seins
- Des fluctuations de l’humeur et un SPM au taquet, avec l’envie irrépressible de tout envoyer promener.
- La peau qui s’assèche et pourquoi pas quelques boutons d’acné tiens, pour avoir l’air plus jeune
- Les cheveux qui deviennent plus secs, plus cassants
- … d’autres réjouissances, mais je ne vais pas tout vous dévoiler le même jour, je tiens à vous.
Ne vous jetez pas tout de suite d’un pont, tout est parfaitement normal et il y a des solutions naturelles, testées et approuvées.
À quoi devons-nous nous attendre ?
- Fatigue inexpliquée
- Cycles irréguliers ou douloureux
- Prise ou perte de poids rapide
- Sautes d’humeur (et non, ce n’est pas “dans votre tête”)
- Digestion capricieuse
Si vous reconnaissez deux ou trois de ces signaux, votre équilibre hormonal mérite un peu d’attention.
Comment soutenir naturellement votre équilibre hormonal ?
Nourrir vos hormones sans vous compliquer la vie
- Privilégiez des repas chauds et digestes (bye-bye le salad bowl glacé en hiver).
- Apportez des bons gras (ghee, avocat, huile de sésame).
- Évitez les excitants qui grillent votre système nerveux (café, sucre, alcool).
Bouger… mais intelligemment
Pas besoin de vous inscrire à un bootcamp commando.
👉 Le mouvement régulier (yoga, marche, pilates doux) soutient vos hormones sans déclencher le mode “alerte rouge”.
Réguler le stress (le vrai perturbateur endocrinien)
Méditation, respiration, yoga nidra, cohérence cardiaque : choisissez l’outil qui vous convient.
Un système nerveux apaisé = des hormones qui respirent aussi.
L’approche ayurvédique (celle qui a tout compris depuis 5000 ans)
- Vata ↑ : cycles irréguliers, sécheresse → apaisez avec chaleur, onctuosité, régularité.
- Pitta ↑ : règles abondantes, inflammations → rafraîchissez avec douceur, fraîcheur, calme.
- Kapha ↑ : cycles lourds, léthargie → stimulez avec mouvement, légèreté, épices douces.
La micronutrition : un coup de pouce ciblé pour vos hormones
L’alimentation équilibrée reste la base. Mais parfois, notre organisme a besoin d’un coup de pouce supplémentaire pour retrouver son équilibre hormonal. C’est là que la micronutrition et certains compléments bien choisis peuvent intervenir.
👉 Non, il ne s’agit pas de remplir vos placards de gélules “magiques” qui promettent monts et merveilles. La clé, c’est la précision et l’adaptation à vos besoins réels.
Les micronutriments incontournables pour l’équilibre hormonal
- Magnésium : véritable anti-stress minéral. Il régule le système nerveux, soutient la production de progestérone et aide à limiter les symptômes du SPM (source : EFSA, 2019).
- Zinc : essentiel pour la fertilité, l’ovulation et la régulation de la testostérone. Une carence est associée à des cycles irréguliers (source : Journal of Nutrition, 2020).
- Vitamine B6 : réduit la fatigue et soutient la synthèse des neurotransmetteurs impliqués dans l’humeur et la régulation hormonale (source : PubMed, 2018).
- Vitamine D : impliquée dans la santé osseuse, l’immunité et la régulation ovarienne. Des niveaux bas sont liés au SOPK et à des troubles du cycle (source : Endocrine Reviews, 2017).
- Oméga-3 (EPA/DHA) : anti-inflammatoires puissants, utiles en cas de douleurs menstruelles ou d’endométriose (source : Reproductive Health, 2019).
Plantes & compléments intéressants (avec discernement)
- Vitex agnus-castus (gattilier) : utilisé depuis des siècles pour réguler les cycles, il soutient la production de progestérone et réduit le SPM.
- Ashwagandha (Withania somnifera) : une plante adaptogène qui régule le cortisol, donc indirectement vos hormones sexuelles.
- Maca : racine péruvienne souvent étudiée pour son impact positif sur la vitalité, la libido et la régulation hormonale en période de préménopause.
⚠️ À retenir : ces compléments doivent être choisis en fonction de votre terrain, de votre âge et de vos déséquilibres spécifiques. L’autoprescription “vue sur Instagram” est rarement une bonne idée. Dans tous les cas, rapprochez vous de professionnels de santé qualifiés pour vous soutenir dans cette période.
Et si vous arrêtiez de courir après “la solution miracle” ?
La pilule magique n’existe pas. Les compléments sont utiles, mais tant que votre terrain est en déséquilibre, cela revient à remplir un seau percé.
👉 La vraie clé ? Observer votre corps, adapter vos routines, remettre du sens dans votre manière de manger, bouger et vous reposer.
Quand consulter ?
- Si vos cycles deviennent invivables.
- Si la douleur vous empêche de vivre normalement.
- Si la fatigue chronique ou les troubles du sommeil durent depuis des mois.
Les conseils naturels ne remplacent jamais un avis médical ou un suivi adapté. L’Ayurveda et le yoga sont là pour compléter, pas pour substituer.
Le yoga, l’ayurveda, les techniques de respirations et de méditations sont de merveilleux outils pour comprendre, et reprendre le contrôle de son corps.
Le yoga permet de se réapproprier son corps, en le rendant plus souple, plus fort, plus résistant et en apprenant à être pleinement consciente de ses sensations sur le tapis.
L’Ayurveda, ce super pourvoir, nous permet une belle compréhension de notre propre fonctionnement (et pas celui de la voisine). En nous donnant des clés pour une meilleure hygiène de vie, une alimentation plus adpatée, il nous confèe le pouvoir de reprendre le contrôle.
Ce sont toutes ces solutions naturelles que je développe dans mes différents programmes en ligne :
Des programmes 100% en ligne,et accompagnés, pour vous donner toutes les clefs qui vous amèneront vers une première prise de conscience et un changement en douceur.
Comment se préparer à la transition hormonale ?
Après l’âge de 40 ans, les femmes peuvent donc faire face, plus ou moins rapidement, à des changements hormonaux qui peuvent affecter leur équilibre féminin.
La préparation du corps à la ménopause, même si elle n’arrive que tardivement, est une étape de la vie où les ovaires cessent de produire progressivement des hormones, notamment l’oestrogène et la progestérone.
Ce changement hormonal, peut entraîner divers symptômes, plus ou moins importants selon le mode de vie, l’alimentation, le niveau de stress.
Pour maintenir un équilibre féminin après 40 ans, il est important de maintenir une alimentation équilibrée, et adaptée à sa constitution (nb : ce qui convient à Vata, ne convient pas à Kapha !) et de faire de l’exercice régulièrement pour réduire le risque de prise de poids et de perte de densité osseuse.
Il est également important de maintenir une bonne santé mentale en pratiquant la relaxation, la méditation, le yoga ou toute autre activité qui vous aidera à gérer le stress.
En résumé : c'est une chance
Non, je ne me moque pas…
Alors, la bonne nouvelle, c’est que ce n’est PAS une maladie.
La deuxième bonne nouvelle, c’est que c’est une vraie opportunité que nous donne notre corps pour écouter ses premiers changements et mettre en place de nouvelles habitudes, pour que l’arrivée en ménopause se fasse en douceur. Même si elle est prévue par votre corps, dans plusieurs années.
La troisième bonne nouvelle, c’est ce que nous en dit l’Ayurvéda : « c’est un moment de changement pour le corps, mais ce n’est ni à craindre, ni à ignorer ».
Nous sommes conditionnées à redouter cette période parce que la société l’a associée au vieillissement et à une perte progressive de performance et de séduction. Nous sommes d’accord que c’est un conditionnement qui ne reflète absolument pas notre réalité de superwoman.
L’Ayurvéda, au contraire, considère cette période comme un moment de réflexion nécessaire. Cette période et ses bouleversements internes et externes est une opportunité pour faire le point, redéfinir nos objectifs et la direction de notre vie.
Et pourquoi pas revoir la définition de notre santé et de notre bien-être ?
Vous le savez, j’utilise désormais des outils issus du yoga et de l’Ayurveda pour vivre pleinement cette période.
Mon attention est particulièrement ciblée sur notre métabolisme : comment les variations hormonales l’impactent, et quels outils peuvent être mis en place pour l’augmenter.
Augmenter son métabolisme permet d’une part d’éviter de vivre une installation progressive de petites rondeurs parfois mal vécues, et d’autre part un meilleur fonctionnement de tout notre corps.
Le métabolisme n’est pas seulement notre capacité à brûler des calories, mais correspond également à l’ensemble des réactions de synthèse, génératrices de matériaux (anabolisme), et de dégradation, génératrices d’énergie (catabolisme).
Prendre soin de son métabolisme, le réguler, contribue à une meilleure santé globale, une meilleure assimilation des aliments et une reprise de contrôle progressive de son corps et de son poids.
Je vous accompagne pendant cette belle étape de votre vie. N’hésitez pas à me contacter et à réserver un appel découverte offert pour en savoir plus.
Questions fréquentes
Quels sont les principaux signes d’un déséquilibre hormonal chez la femme ?
Fatigue chronique, sautes d’humeur, cycles irréguliers ou douloureux, prise ou perte de poids inexpliquée, troubles du sommeil, peau acnéique ou sèche, baisse de libido. Ces symptômes ne prouvent pas à eux seuls un déséquilibre, mais ce sont des signaux à prendre au sérieux.
Comment faire un bilan hormonal ? À quel moment du cycle réaliser les dosages ?
Le bilan hormonal se fait généralement entre le 2ᵉ et le 5ᵉ jour du cycle pour doser FSH, LH, œstrogènes, prolactine et TSH. Pour la progestérone, le dosage est conseillé environ 7 jours après l’ovulation. Si vous venez d’arrêter la pilule, il est recommandé d’attendre 2 à 3 cycles pour obtenir un profil fiable.
Quels compléments alimentaires peuvent aider à rééquilibrer les hormones ?
Les plus étudiés sont : magnésium (anti-stress), zinc (fertilité, ovulation), vitamine B6 (humeur), vitamine D (cycle et immunité), oméga-3 (anti-inflammatoires). Côté plantes : gattilier, ashwagandha, maca peuvent soutenir selon le profil. Toujours à adapter à votre terrain et idéalement validé par un professionnel.
L’alimentation peut-elle vraiment influencer les hormones féminines ?
Oui, les hormones sont sensibles à la qualité de votre alimentation. Excès de sucres raffinés, graisses industrielles, alcool ou carences en micronutriments peuvent dérégler la production hormonale. Une alimentation digeste, variée et riche en nutriments soutient directement leur équilibre.
Le stress perturbe-t-il vraiment l’équilibre hormonal ?
Oui. Un excès de cortisol (hormone du stress) inhibe la production d’œstrogènes et de progestérone et déséquilibre l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien. C’est pourquoi la respiration, la méditation ou le yoga sont des alliés incontournables.
Est-il possible de rééquilibrer ses hormones sans traitement médical ?
Dans de nombreux cas, oui : hygiène de vie adaptée, gestion du stress, activité physique douce, alimentation ciblée et micronutrition peuvent suffire. En revanche, si vos symptômes sont sévères ou persistants, un suivi médical est indispensable.
Quand faut-il consulter un professionnel pour un déséquilibre hormonal ?
Consultez si vos cycles deviennent très irréguliers ou disparaissent, si la douleur est invalidante, si la fatigue chronique ou les troubles du sommeil persistent, ou encore en cas d’infertilité inexpliquée. Bref : quand votre qualité de vie est sérieusement impactée.
⚠️ Les informations présentées dans cet article sont données à titre informatif et ne se substituent en aucun cas à un avis médical, un diagnostic ou un traitement. Pour toute question relative à votre santé, consultez un professionnel de santé qualifié.
[…] Pour en savoir plus, vous pouvez retrouver un article sur le sujet en cliquant sur ce lien : Équilibre hormonal féminin après 40 ans, ce qu’on ne sait pas toujours. […]
[…] Proudly powered by WordPress | Theme: Blaskan by Colorlib.com. Vous aimez les cookies ? Nous les utilisons pour vous donner la meilleure expérience de visite sur ce site. Vous pouvez personnaliser ici vos préférences.Cookie or not cookie ?Je les accepte tousManage consent […]